Dyslexie

« Parler de la dyslexie est difficile car c’est une difficulté persistante. C’est une fatigue continuelle puisque c'est au quotidien (dans le métro, au travail…) que l'on a besoin d'utiliser la lecture ou l'écriture ou même les mots [Tacalogue ]  [ lerte] »

​

« Je ressens quotidiennement le fait que je sois dyslexique même si je le cache derrière des rires ou le fait que je rougisse, donc les autres peuvent penser que je n'ai pas réfléchi »

​

« J’avais la hantise du scolaire que j’ai vécu comme un ennemi »

​

« J’ai perdu confiance en moi, je me sentais obligée de me justifier comme dyslexique pour excuser mon orthographe. »

​

« Dans ma scolarité mes parents devaient toujours réexpliquer mon handicap. »

​

« J’apparentais les appréciations négatives de mes exercices scolaires à un sentiment de nullité. »

​

« Je mettais trop de temps à lire » « Quand vous me montrez les lettres qui bougent constamment, vous me mettez devant ma difficulté. Mais heureusement qu'il y a eu du progrès puisque j’ai été suivie en orthophonie de la grande section de maternelle jusqu'à la 3ème. Mais ça revient avec la fatigue, le stress, la pression et l’incertitude. »

​

« En tant que dyslexique, on me disait que je ne méritais pas des notes au-dessus de la moyenne »

​

«  Je ne comprends pas les choses comme tout le monde mais je devais rentrer dans le moule de l'école »

​

 « Mes notes ne reflétaient pas le travail qu’il y avait derrière »

​

« Le regard des autres a été ma difficulté »

​

 « Le tiers-temps ça a été dur pour moi » « difficulté d'être mise à l'écart » «Mais c’est grâce à ce tiers temps j'ai eu mes examens » « mais derrière il y a le regard des autres qui te considèrent comme une handicapée »

​

« J’aime croire à ce qu'on dit de moi mais j'ai du mal à avoir de l'estime pour moi et de la confiance. »

​

« Heureusement, il y a une amélioration dans la prise en charge des élèves dyslexiques, ce qui peut transformer cette faiblesse en une force. »

​

« Maintenant que je suis adulte et que j’ai réussi à faire ce que je voulais professionnellement, auxiliaire de puériculture, j’éprouve un sentiment de force et de fierté face à la dyslexie»  « Je pense avoir trouvé une force dans mes difficultés »

​

« L’orthophoniste m’a cité tous les dyslexiques célèbres et ça m’a encouragée »

​

« Mon orientation scolaire, m’a permis d’accéder à l’enseignement de matières professionnelles ce que j’ai vécu de manière très positive »

​

« Vive le langage texto et le fait dicter au téléphone et qu’il écrive tout seul : Je revis »

​

« Le soutien de mes parents à été ultra-bénéfique et essentiel pour réussir »

​

«  Je fais rire de mes confusions alors c'est une force » 

​

« Dans un environnement favorable ça va mieux »        

​

« J’ai pu écrire des chansons avec des fautes d’orthographes sans que personne ne lisent, de plus j’avais un échange de lettres avec ma cousine sans jugement de sa part et je pense que ça m’a permis de prendre du recul sur mon orthographe » « Mon cahier d'orthophoniste est un souvenir positif » «  Lire est même devenu un plaisir, du moment que ce n'est  que pour moi ou des enfants»

​

« C’est vrai que si j’avais eu la police de caractère OpenDyslexic, des profs qui notent à l'oral, texte à trous, des mini-scanner ou une AVS,… Ce genre d'aménagement m'aurait été bénéfique »

​

« En tant que mère si mon enfant était dyslexique, je ferai tout pour qu'il se sente fier de lui, même si ce sera difficile, ce sera un beau cheval de bataille ! »